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Sur la planète, l'eau douce est rare, et encore plus rarement potable.
L'eau douce ne représente que 2,5% de l'eau terrestre, et est très inégalement répartie. Neuf pays détiennent 60% des réserves mondiales d'eau douce (en tête, Brésil, Russie) ; 80 pays, dans lesquels vivent 40% de la population mondiale, souffrent de pénuries ponctuelles, 28 d'entre eux de pénuries régulières (en tête, Afrique, Proche-Orient et Asie centrale).
La moitié des cours d'eaux mondiaux sont pollués, par des agents microbiologiques et/ou chimiques.
Sans doute 1.500.000.000 de personnes n'ont pas accès à une eau saine.
Quatre millions meurent chaque année de maladies liées au manque d'eau. Six mille enfants meurent chaque jour dans le monde pour avoir consommé une eau non potable.
Les risques environnementaux et politiques des ressources en eau potable
En plus des risques de pénurie, les hommes sont confrontés à un autre problème, la qualité de l'eau se dégrade, ce qui entraîne des risques sanitaires pour la population, même dans les pays développés. Dans les pays développés et émergents (la Chine et l'Inde), l'eau est polluée par les rejets industriels dans les fleuves, et par les produits chimiques utilisés par l'agriculture qui s'infiltrent dans le sol jusqu'aux nappes phréatiques. En Europe, en Amérique du nord et en Asie, la moitié des lacs et des rivières sont pollués par les algues qui empoisonnent les milieux naturels. Dans les pays du sud, les installations d'assainissements manquent, la population doit utiliser une eau qui n'est pas saine.
4 maladies sur 5, et un décès sur 3 sont dus à une eau contaminée. Les maladies transmises par l'eau tuent chaque jour 15000 personnes dans le monde à cause de diarrhées, de choléra ou de typhoïde. Ainsi que 5 millions de personnes par an, dont la moitié sont des enfants.
L'eau est devenue un bien rare, ce qui entraîne des rivalités entre les États, mais aussi entre différents usagers et régions d'un même pays. En Espagne par exemple, les régions du nord ne manquent pas d'eau, tandis que les régions du sud sont déficitaires à cause du climat plus aride et des agricultures irriguées dans les serres de "la mer de plastique". Les habitants du nord refusent de partager l'eau avec ceux du sud. (source Wikipedia)
De plus en plus nombreux sont les voyageurs se rendant dans des pays où l'eau pose des problèmes quantitatifs et qualitatifs. Le premier de leur devoir, au vu des chiffres qui précèdent, est de faire de l'eau un usage raisonnable et d'abandonner un temps le gaspillage qui prévaut dans leurs pays d'origine.
éviter les maladies infectieuses liées à l'eau de boisson.
Bien souvent le voyageur aura entendu de l'agent de voyage : « ne buvez que de l'eau encapsulée, décapsulée devant vous » : conseil minimal et volontiers insuffisant, de petits trafiquants locaux investissant parfois dans des outils de recapsulage... Plus sérieusement, le voyageur averti saura sécuriser son eau de boisson selon divers degrés.
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Sous ce titre on trouve habituellement un fourre-tout où se mêlent paludisme, opistorchiase, méningite, coccidioïdomycose, sinusite purulente et allergie au raton-laveur... A la lumière de récentes études européennes enfin bien conduites, dont celle de l'équipe d'Anvers*, il est possible d'être plus ordonné et plus pragmatique.
Cette simple notion géographique est déterminante et discriminante pour les diagnostics (spécifiques) les plus fréquents.
NB L'hépatite A, seulement deux fois plus fréquente que l'hépatite E, est rendue rare par la bonne couverture vaccinale des voyageurs belges ; la couverture vaccinale anti-typhoïdique étant moindre, la fièvre typhoïde est presque aussi fréquente.
Après consultation externe, urgente ou programmée, une hospitalisation est requise dans 27% des cas. Le paludisme intervient pour 36% de ces admissions.
Le paludisme est, dans cette série, la seule cause de décès.
Pour les patients restés sans diagnostic, le pronostic spontané est toujours favorable.
Ces diagnostics, qui constituent une réalité européenne tangible et non une spéculation de tropicalistes livresques, sont à la portée de tout praticien motivé. Les quelques cas de raretés restant seront confiés aux spécialistes les plus pointus.
* BOTTIEAU E et coll (Anvers). Etiology and outcome of fever after a stay in the tropics. Arch Intern Med 2006 ; 116 : 1642-8.
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Diarrhée du voyageur commune, nombreuses causes ; attention aux crudités, plats froids ou tièdes, eaux... Respecter les us et coutumes des pays musulmans. La Tunisie est un pays relativement sûr : pickpockets touristiques et vols le plus souvent sans violence ; bouffées de violences conjoncturelles (manifestations parfois rudes comme en 2013 mais sans conséquences pour les étrangers), risques terroristes maintenant faibles en raison de mesures de surveillance et de contrôles considérablement renforcés . Les dernières éléctions montrent une prise de conscience de la population contre le radicalisme islamiste et souhaite l'apaisement dans des valeurs généreuses, bienveillantes mais respectueuses de sa culture et de son histoire.
Abordage des femmes seules en tout lieu sauf hôtels. Routes principales en bon état, trafic intense, véhicules souvent surchargés et conducteurs indisciplinés. Protection solaire maximale en été. Sud : vipères, scorpions, araignées, vents de sable. Mer : méduses, vives, rascasses venimeuses, courants. Bon réseau pharmaceutique, recours médicaux corrects dans les grandes villes. Drogues : application stricte des peines, amendes et / ou emprisonnement.
Une destination touristique tranquille, sous bonne surveillance et toujours agréable pour le voyageur comme pour le retraité qui veut passer des jours sereins sous un climat tempéré toute l'année à deux pas de la France. (le dernier attentat ne visait pas les touristes mais le pouvoir démocratique en place). La Tunisie est l'un des rares pays a avoir surmonté les "printemps arabes" avec calme pour devenir une démocratie, il est à souhaiter quelle le reste, elle le pourra d'autant mieux si les touristes sont de retour.
Capitale (administrative) | Tunis (TUN), 2 M hab. |
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Altitude maximale | 1.544 m |
Superficie | 163.610 km² |
Côtes | 1.148 km |
Frontières | Algérie Libye |
Tourisme | Mise à jour |
PNB/hab | PNB/hab |
Monnaie | Dinar tunisien TND Consulter le taux de change |
Description du climat | Subsaharien désertique au sud, méditerranéen plus tempéré et pluvieux l'hiver au nord (Lat 34°00 N, Long 9°00 E). Moy. des températures : Max. 36°C (Gafsa, août) ; Min. 3°C (janvier). |
Recours sanitaires | Environ 40 médecins français ; renseignements téléphoniques à l'ambassade. SAMU à TUN ( 190). Quasiment tous les médecins parlent français. Pharmacies bien approvisionnées. Prévoir néanmoins assurance assistance internationale. |
Langues | Arabe Français Berbère |
Vol Paris-TUN | 2h |
Justificatifs d'identité et de voyage | Conditions supplémentaires |
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Passeport | Avec visa pour les séjours supérieurs à 3 mois. |
25, rue Barbet de Jouy 75007 Paris, Tél : - 01 45 55 95 98 - 01 45 55 95 98
Tunis | Ambassade |
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Tunis | Consulat général |
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Obligatoire(s) | Aucun |
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Universelle(s) | Tétanos, Diphtérie, Poliomyélite, Coqueluche, Hépatite B |
Spécifique(s) au pays | Typhoïde, Hépatite A |
Éventuelle(s) | Rage, Méningite à méningocoques ACYW135 |
Pas de paludisme
Maladie | Présence | Risques | Prévention |
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Choléra | Sans doute présent (sporadique, rare) | Nul | Hygiène alimentaire. |
Rage | Canine ++ (1 M de chiens) | Morsure chien | Vaccination préventive recommandée en cas de séjours ruraux ou prolongés (expatriés et leurs enfants) ou mettant le voyageur en contact professionnel avec des animaux. Hors ce cas, éviter tous contacts animaux. |
Paludisme | 0 | 0 | 0 |
VIH et autres Infections Sexuellement Transmissibles (IST) | Consulter mise à jour | Contacts sexuels, sang | Respect des règles universelles de protection contre les infections sexuellement transmissibles (préservatifs ...). |
Hépatite B | 6,5 % porteurs AgHBs, sud et ouest | Idem VIH | Vaccination. |
Typhoïde et Hépatite A | Incidence estimée de la typhoïde 11/100.000 (assez élevée) | Omniprésent, alimentaire | Vaccinations, hygiène alimentaire. |
Bilharzioses urinaire et intestinale | Sud et centre, rares micro-foyers | 0 | Éviter tous contacts avec l'eau douce stagnante ou à bas débit |
Parasitoses intestinales | Giarda, amibes, helminthes... | Péril fécal, boues | Hygiène des aliments et boissons, hygiène générale. |
Brucellose | Zones d'élevage | Faible (touriste) | Ne consommer de lait et dérivés que pasteurisés. |
Leishmanioses | Cutanée ++, viscérale + | En augmentation avec le nb de chiens errants | Protection contre les insectes (phlébotomes). |
Hydatidose | Zones rurales surtout (chiens + moutons). Problème de santé publique. | Très faible. | Eviter tout contact avec les chiens. |
Maladie | Présence | Risques | Prévention |
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Fièvre de la vallée du Rift (RVF) | Rares, pas d'épidémies récentes | Faible hors épidémies | Protections contre les moustiques |
Hépatite E | Epidémies occasionnelles | Alimentaires, boissons++ | Hygiène alimentaire |
Sources: OMS, CDC, MAE, Foreign Office, US Consulate, Gideon, IDEEP, ProMED, J Travel Med.